Point MC-10 : Les activités du maire de New York Rudolph Giuliani
Point MC-10 : le 11 septembre 2001

<< Point précédent, Point suivant >>

Contexte

L’un des événements les plus surprenants du 11-Septembre est certainement le fait que le maire de New York, Rudolph Giuliani, a expliqué à Peter Jennings sur ABC que le matin du 11-Septembre, lui et son équipe du Bureau de gestion des urgences – qui se trouvaient au 75 Barclay Street [2001 map – Ndt.] où ils avaient établi leur quartier général temporaire après les frappes contre les Tours Jumelles – avaient été prévenus que le World Trade Center allait s’effondrer, et qu’ils avaient alors décidé de [sortir précipitamment] du bâtiment de Barcley Street.

Par la suite, il a donné devant la Commission sur le 11/9 une version très différente sur l’identité du bâtiment qui allait s’effondrer.

La Commission ne l’a pas interrogé sur ces apparentes contradictions, aussi le récit qu’il a donné à ladite Commission doit être considéré comme la version officielle.

La version officielle

Le 19 mai 2004, le maire Rudolph Giuliani a témoigné devant la Commission sur le 11/9. Désireux d’expliquer ses faits et gestes le matin du 11 septembre 2001, Giuliani a raconté qu’après avoir terminé son petit déjeuner à l’hôtel non loin du World Trade Center, il avait appris qu’un bimoteur avait percuté la Tour Nord. Alors qu’il se rendait en camionnette au WTC, Giuliani et ses collègues de petit déjeuner avaient été informés qu’un second avion avait frappé la Tour Sud du World Trade Center, ce qui prouvait sans ambiguïtés possibles qu’il s’agissait d’une attaque terroriste.

La camionnette de Giuliani et ses collègues ne put aller plus loin que Barclay Street, en effet à cet endroit la police les informa que le bâtiment 7 du World Trade Center (qui abritait le Bureau de Giuliani pour la Gestion des urgences à New York) avait été évacué et qu’ils devaient donc se rabattre sur le 75 Barclay Street [2001 map – Ndt.]. Giuliani expliqua à la Commission qu’après être entrés au 75 Barclay Street, et alors qu’il attendait de pouvoir parler au vice-président Dick Cheney au téléphone :

J’ai entendu un click, le bureau a commencé à trembler, et j’ai entendu le chef Esposito, qui était le commandant du département de police, dire : « la Tour Sud est tombée, la Tour Sud est tombée. » Au début j’ai pensé que c’était l’antenne radio au sommet du WTC qui était tombée. Je n’ai pas imaginé que toute la tour s’était effondrée, mais alors qu’il disait cela, j’ai senti le bureau bouger, et tout d’un coup, j’ai vu par la fenêtre une montagne de débris, et j’ai pensé à un tremblement de terre, et après on aurait dit un nuage atomique. Nous nous sommes alors rendu compte que nous étions en danger dans ce bâtiment de Barkley Street, et que l’immeuble pourrait s’écrouler … L’officier de police, son adjoint et moi-même avons conjointement décidé que nous devions nous enfuir de cet immeuble.

Et donc, Giuliani et son équipe ont quitté l’immeuble de Barclay Street, parce que « si quelque chose arrivait et si l’immeuble s’effondrait, c’est la totalité de l’équipe de la mairie qui serait anéantie. » [1]

Les éléments les plus probants
Le récit de Giuliani devant la Commission sur le 11-Septembre contient deux graves contradictions par rapport à ce qu’il avait raconté au journaliste Peter Jennings :

  1. Il n’a pas dit à la Commission qu’on l’avait prévenu que le World Trade Center allait s’effondrer.
  2. Il a expliqué devant la Commission que ses collègues et lui avaient quitté l’immeuble de Barclay Street par peur que ce bâtiment ne s’écroule.

L’interview par Peter Jennings

Lors de son interview téléphonique par Peter Jennings sur ABC le matin même du 11-Septembre, Giuliani avait déclaré qu’après avoir eu connaissance de l’attaque du World Trade Center,

je suis descendu dans la rue et nous avons établi notre quartier général au 75 Barkley Street, qui était juste à côté, il y avait le chef de la Police, le chef des pompiers, le chef du Bureau de gestion des urgences, et nous avons travaillé depuis là jusqu’à ce qu’on nous dise que le World Trade Center allait s’effondrer. Et de fait [la Tour Sud] s’est écroulée avant que ne puissions effectivement sortir de cet immeuble de Barclay Street, nous sommes donc restés bloqués là 10 ou 15 minutes, et finalement on a pu sortir et quitter les lieux. [2]

La déclaration de Giuliani à Jennings correspond plus ou moins à ce qu’il dira plus tard devant la Commission sur le 11/9, sauf qu’il ne réitéra pas ses propos sur le fait d’avoir été « prévenu que le World Trade Center allait s’effondrer. » Aussi, alors que [le 11 septembre 2001] il avait dit à Jennings qu’il était inquiet pour les Tours Jumelles qui menaçaient de s’effondrer, il a modifié ses propos devant la Commission en expliquant qu’il s’était inquiété du fait que lui et ses collègues étaient « en danger dans le bâtiment [de Barclay Street], car celui-ci pouvait s’effondrer ».

Même si la Commission sur le 11/9 n’a pas interrogé Giuliani au sujet de ces contradictions – i.e. aucune allusion au fait que le WTC allait s’effondrer ; et nouvelle préoccupation sur le fait que le bâtiment de Barclay Street pouvait s’écrouler – la chaine WNBC a rapporté en mai 2007 que Giuliani avait été interviewé par un petit groupe équipé d’une caméra. [3] Une jeune femme, après avoir rappelé à Giuliani sa déclaration devant Jennings disant : « Aucune structure en acier dans l’histoire ne s’est jamais effondrée à cause d’incendies, » lui a demandé : « Comment se fait-il que personne dans les [Tours] n’ait été prévenu ? Et qui d’autre savait ? Et comment réussissez-vous à dormir la nuit ? » Giuliani a répliqué : « Je ne savais pas que les Tours allaient s’effondrer. » Un des hommes du groupe a alors rappelé à Giuliani qu’au contraire, il avait déclaré à Jennings qu’il avait été prévenu que les Tours allaient s’écrouler, ajoutant : « Qui vous a dit à l’avance que les Tours étaient sur le point de s’effondrer, Monsieur ? » Giuliani a alors répondu :

« Je n’ai pas réalisé que les Tours s’effondreraient … Ce que nous avions compris c’est qu’au bout d’un certain temps, tout comme d’autres immeubles s’écroulent, les Tours pourraient aussi s’effondrer, mais dans un délai de 7, 8, 9 ou 10 heures. Personne à ma connaissance ne se doutait qu’elles imploseraient. Ça a été une surprise totale. » [4]

Mais cette déclaration contredit ce qu’il avait dit à Jennings — « On nous a dit que le World Trade Center allait s’effondrer. Et il s’est effondré avant même que nous ne puissions quitter les lieux. » D’après cette phrase, il avait parfaitement conscience de l’imminence de l’effondrement de l’une au moins des Tours du World Trade Center.

Les déclarations de Giuliani à propos de l’effondrement des autres Tours

Les explications alternatives de Giuliani contredisent également les éléments factuels.

Tout d’abord, en parlant de la façon dont « d’autres immeubles se sont effondrés, » il sous-entendait que des tours à structure d’acier s’étaient déjà effondrées (sinon pourquoi parler d’autres effondrements d’immeubles ?). En fait, la citation de la jeune femme du groupe, disant qu’« aucun bâtiment à structure d’acier dans l’histoire ne s’est jamais effondré à cause d’incendies, » n’est pas discutable. Deux mois après le 11/9 par exemple, le reporter du New York Times, James Glantz, a écrit : « les experts disent qu’aucun … gratte-ciel à structure d’acier (steel-reinforced high-rise) ne s’est jamais effondré à cause d’incendies incontrôlés. » [5]

Aussi, bien que Giuliani ait répondu qu’il s’attendait à ce que la tour s’écroule dans un délai allant de 7 à 10 heures, des tours en acier ont déjà brûlé, pour certaines, bien plus de 10 heures, sans pour autant s’écrouler :

  • en 1988, à Los Angeles, la Tour de la First Interstate Bank haute de 62 étages a brûlé pendant 3 heures et demie, occupant 64 compagnies de pompiers pour combattre le feu. L’incendie a ravagé les bureaux entre le 12e et le 16e étage, « sans causer de dommages à la structure. » [6]
  • En 1991, un énorme incendie au One Meridian Plaza de Philadelphie a duré 18 heures et détruit 8 des 38 étages de la tour. « Des poutres et des poutrelles se sont tordues ou affaissées … suite à l’exposition au feu, » a expliqué la FEMA dans son rapport, mais « les colonnes ont continué à supporter leur charge sans dégât apparent. » [7]
  • Dans les années 1990, une série d’expérimentations a été menée en Grande-Bretagne pour voir quel genre de dommages des poutres en acier de structure pouvaient subir si elles étaient soumises à des températures extrêmement élevées pendant plusieurs heures. Après avoir analysé les résultats, la FEMA a conclu : « Bien que la température des poutres en acier ait atteint 800-900°C (1.500-1.700°F) dans trois des tests … , aucun effondrement n’a été observé pour les six expériences. » [8]

Enfin, comme pour illustrer le fait que les lois de la Nature n’ont pas changé depuis 2001, une tour de 50 étages à Caracas a brûlé en 2004 pendant 17 heures, ravageant la totalité des 20 derniers étages, mais le gratte-ciel ne s’est pas pour autant effondré. [9]

Pourtant, bien que le sous-entendu de Giuliani selon lequel des tours en acier se sont déjà effondrées après avoir brûlé pendant plusieurs heures soit faux, il a déclaré :
Ce que nous avions compris c’est qu’au bout d’un certain temps, tout comme d’autres immeubles s’écroulent, les Tours pourraient aussi s’effondrer (souligné par la Rédaction). Mais même cela est faux, en effet Robert F. Shea, l’administrateur adjoint de l’administration fédérale des assurances et des recours de la FEMA a déclaré : « Aucun de ceux qui ont vu ça ce jour-là, pas même moi, ne nous doutions que les Tours allaient s’effondrer, » [10] et cette déclaration a été confirmée par de nombreux pompiers et d’autres experts. [11]

Par conséquent, tout cela ne laisse aucune place au récit révisionniste selon lequel Giuliani n’aurait pas dit devant Peter Jennings d’ABC qu’il avait été prévenu que « le World Trade Center allait s’effondrer. » Et puisque Guliani a fait cette déclaration, la question suivante est : qui lui a fourni cette information ?

Qui a prévenu Giuliani de l’effondrement imminent du World Trade Center ?

On peut trouver des éléments de réponse dans les témoignages enregistrés des pompiers de New York :

  • Le chef de cabinet adjoint Albert Turi a rapporté qu’alors qu’ils n’avaient aucune information sur une éventuelle instabilité des tours, « Steve Mosiello, le chef adjoint de Ganci, était arrivé au poste de commandement et avait expliqué qu’ils avaient reçu des rapports du Bureau de Gestion des Urgences (ou OEM, pour Office of Emergency Management) selon lesquels les gratte-ciel n’étaient pas sains structurellement, » après quoi Peter [Ganci] avait demandé : « OK, mais de qui proviennent ces rapports ? … et Steve [Mosiello]partit et revint au poste de commandement avec un EMT [Emergency Medical Technician] … le chef adjoint Ganci lui demanda : “d’où viennent ces rapports ?” Et le type a répondu : “je ne sais pas, l’OEM nous a juste passé l’information”. » [12]
  • La phrase de Steven Mosiello montre que cette « personne de l’EMT » était Richard Zarillo, un Équipier médical d’urgence, qui a déclaré : « John [Perrugia] est arrivé et m’a demandé d’aller voir le chef Ganci et de lui passer ce message : les gratte-ciel sont en péril (compromised), il faut évacuer, ils vont s’effondrer. J’ai dit, OK. » Après cela, lui et Steve Mosiello ont informé Ganci que les tours étaient sur le point de s’effondrer, et Ganci leur a demandé : « Mais Bon Dieu qui vous a raconté ça ? » Mosiello a répondu à Ganci et aux autres : « j’étais simplement à l’OEM. Le message qu’on m’a donné est que les bâtiments vont s’effondrer ; il faut évacuer nos gars de là-dedans. » [13]
  • John Peruggia a raconté : « Ils [les gens au Centre opérationnel des pompiers] m’ont prévenu que le Bureau de gestion des urgences avait été activé. » Plus tard, Peruggia a raconté : « Je discutais avec M. Rotanz [le directeur adjoint du planning et des recherches à l’OEM] [14] … et un gars [au look d’ingénieur], et nous étions nombreux à discuter dans le lobby, quand quelqu’un m’a signalé qu’on pensait que les dommages structurels subis par les Tours étaient assez importants et qu’il y avait des chances que la stabilité des bâtiments soit compromise, et que la Tour Nord menaçait de s’écrouler très bientôt. J’ai attrapé l’EMT Zarillo et lui ai passé l’information. Je lui ai demandé de se rendre immédiatement au poste de commandement où se trouvait le chef Ganci … et de le prévenir que l’intégrité du gratte-ciel était sévèrement compromise, et qu’on pensait qu’il aller s’effondrer d’un moment à l’autre. » [15]
  • On a demandé à Peruggia si cela concernait « une seule des tours ou bien les deux, » ce à quoi il a répondu : « l’information que nous venions de recevoir était que les deux tours étaient gravement endommagées. » [16]

Comme le montrent ces témoignages, l’information sur l’imminence de l’effondrement des Tours Jumelles provenait de l’OEM, par conséquent, si Giuliani, comme il l’a déclaré à Peter Jennings, a été informé que les tours allaient bientôt s’écrouler, l’avertissement devait nécessairement provenir de l’OEM.

Mais l’OEM était sous le contrôle de GIuliani. [17] Cela signifie que même si Giuliani a déclaré qu’ « on avait dit » à lui et ses collègues au 75 Barclay Street que les Tours allaient s’effondrer, c’est son propre personnel, de son propre Bureau [de Gestion des urgences] qui est à l’origine de cet avertissement.

La seule question qui reste est : comment les personnes de l’OEM ont-elles pu savoir – étant donné la conviction générale à ce moment-là qu’un effondrement total des tours était impossible – que les Tours Jumelles allaient s’écrouler ?

Le chef des pompiers qui s’attendait à l’effondrement des Tours

Le chef Ray Downey semble être l’une des seules personnes à faire exception à la conviction universellement répandue à ce moment-là, et documentée par la Commission sur le 11/9, selon laquelle « aucun des chefs des pompiers présents ne pensait qu’un effondrement total de l’un ou l’autre des Tours était possible. » [18] Et il s’agit d’une exception importante, comme le souligne Timothy Roemer, le membre de la Commission sur le 11/9, qui rappelle que Downey « est un expert reconnu et respecté en matière d’effondrement de bâtiments. » Un chef de district des pompiers de New York a même parlé de Downey comme du « principal expert en effondrement aux USA. » [19]

Le chef des pompiers de New York Thomas Van Essen a raconté devant la Commission sur le 11/9 que Downey lui avait dit : « patron, je pense que ces bâtiments pourraient bien s’écrouler. » [20] Sur les raisons de cette inquiétude, son neveu, Tom Downey a expliqué que son oncle était « préoccupé par les engins secondaires dans les Tours, des engins explosifs qui pourraient blesser les pompiers. » [21]

Lors de son interview orale, l’aumônier des pompiers de New York, le père John Delendick a expliqué que lorsque le sommet de la Tour Sud a apparemment explosé, il avait demandé à Downey si du fuel avait pu exploser. Downey avait répondu que, « vu ce qui venait de se passer, il pensait qu’il y avait des bombes là-haut, car c’était trop bizarre, » autrement dit, que c’était trop étrange pour avoir été produit par une explosion de kérosène. [22]

Conclusion

Le récit du maire de New York Rudolph Giuliani devant la Commission en 2004, selon lequel il a quitté le bâtiment du 75 Barkley Street par peur qu’il ne s’écroule est en contradiction avec ses déclarations le matin même du 11-Septembre au micro de Peter Jennings d’ABC.

Lorsqu’on a demandé à Giuliani de s’expliquer sur les raisons pour lesquelles il n’avait pas fait prévenir les gens dans les Tours qu’elles allaient s’écrouler, il a affirmé qu’ « il n’imaginait pas que les Tours allaient s’écrouler, » et que « personne à sa connaissance ne soupçonnait qu’elles imploseraient. » Cela contredit totalement ce qu’il avait déclaré à Peter Jennings, à savoir qu’on lui avait dit que les Tours Jumelles allaient s’effondrer.

La façon dont Giuliani a été informé qu’elles allaient s’effondrer est une question qui ne lui a pas été posée publiquement par les grands médias ni par aucune entité gouvernementale.

<< Point précédent, Point suivant >>

Références
Cette déclaration faite le 11/9 à Peter Jennings d’ABC News, peut être lue et écoutée ici : “Who Told Giuliani the WTC Was Going to Collapse on 9/11?” Ce qui s’est vraiment produit (Mis à jour), 27 août 2010.
Une séquence télévisée de cette rencontre, intitulée “Activists Confront Giuliani over 9/11”, était auparavant disponible sur wnbc.com, mais peut désormais être visionnée sur YouTube intitulé “WeAreChange Confronts Giuliani on 9/11 Collapse Lies”.
Ibid.
James Glanz, “Engineers are baffled over the collapse of 7 WTC”, New York Times, 29 novembre 2001.
High-Rise Office Building Fire, One Meridian Plaza Philadelphia, Pennsylvania”, Federal Emergency Management Agency (FEMA), p. 19.
FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, “Appendix A: Overview of Fire Protection in Buildings”, A-9.
Robin Nieto, “Fire Practically Destroys Venezuela’s Tallest Building”, 18 octobre 2004.
Learning from 9/11: Understanding the Collapse of the World Trade Center”, Audition devant le Comité des Sciences, Chambre des représentants, 6 mars 2002. Bien sûr, c’était différent pour le Bâtiment 7 : beaucoup de gens étaient convaincus qu’il allait s’effondrer, mais c’était après que les Tours Jumelles se soient écroulées, et après qu’on leur ait dit que le WTC7 allait faire de même. Voir “Point WTC7-7 : Connaissance anticipée de l’effondrement du World Trade Center 7”.
Pour prendre quelques exemples :

  • Quand on demanda en 1993 à John Skilling, le principal architecte responsable du design de la structure des Tours Jumelles, ce qui se passerait si l’une des tours était frappée par un avion de ligne plein de carburant, il répondit : “Il y aurait un incendie terrible … et de nombreuses personnes seraient tuées … mais la structure du bâtiment tiendrait le coup” (Eric Nalder, “Twin Towers Engineered to Withstand Jet Collision”, Seattle Times, 27 février 1993.
  • Un enquêteur du Bureau of Investigations and Trials a déclaré que “personne ne s’attendait à ce que le WTC7 s’effondre de cette façon” (Témoignage oral : Lieutenant Murray Murad, p. 20).
  • Un pompier-chef d’équipe a déclaré qu’ “après que tout ait été soufflé … sur un étage”, il pensait que le sommet de la Tour Sud allait céder et s’effondrer, mais “on n’avait jamais imaginé que toute la tour allait s’effondrer” (Témoignage oral : Chef d’équipe Brian Dixon, p. 15).
  • Un autre pompier a dit : “On ne pouvait même pas imaginer que ces bâtiments pouvaient s’effondrer … cela ne s’est jamais produit dans l’Histoire” (Témoignage oral : Lieutenant Warren Smith, pp. 14-15, 30-31, 32).
  • Même la Commission sur le 11/9 a déclaré qu’à sa connaissance, “aucun des chefs pompiers présents ne pensait que l’effondrement total de l’une des tours était possible” (Rapport de la Commission sur le 11/9, p.302). A l’exception, semble-t-il, du chef Ray Downey, qui était un expert en effondrements d’immeubles, mais il était convaincu que des explosifs avaient été placés dans les Tours. Tom Downey, The Last Men Out: Life on the Edge of Rescue 2 Firehouse, [New York, Henry Holt, 2004]).
  • De même, le NIST (National Institute of Standards and Technology) a écrit : “Aucune des personnes interviewées n’a dit qu’elle s’attendait à ce que les Tours s’effondrent dans leur totalité” (NIST NCSTAR 1-8, “The Emergency Response Operations”, p. 72). A l’exception, semble-t-til, du chef Ray Downey, qui était un expert en effondrements d’immeubles, mais il était convaincu que des explosifs avaient été placés dans les Tours. Tom Downey, The Last Men Out: Life on the Edge of Rescue 2 Firehouse, [New York, Henry Holt, 2004).
Rotanz was assigned to the Mayor’s Office of Emergency Management in 2000”, Urban Hazards Forum, FEMA, 2002.
Un document intitulé a “Brief History of New York City’s Office of Emergency Management” disait : “1996: Par ordre exécutif, le Bureau municipal de gestion des Urgences est créé. Son directeur rapporte directement au Maire.” (également en OEM, “About OEM: History of NYC OEM”)
Roemer a fait cette déclaration lors de l’audition de la Commission sur le 11/9, 18 mai 2004.
Audition de la Commission sur le 11/9, 18 mai 2004. Von Essen avait déjà relaté cette histoire dans son livre Strong of Heart: Life and Death in the Fire Department of New York, New York, William Morrow, 2002, p. 22.
Tom Downey, The Last Men Out: Life on the Edge at Rescue 2 Firehouse (New York: Henry Holt, 2004).
Témoignage oral : père John Delendick, p. 5. Père Delendick a ajouté: “Comme nous l’avons appris depuis, c’est le carburant de l’avion qui en s’échappant a causé tout cela.” Mais le plus important dans son témoignage est qu’il a rapporté les propos de l’expert Downey. (Oral History: Father John Delendick, p. 5)

 

Comments are closed.